On peut rencontrer de nos jours en occident ainsi qu’en Chine, de nombreuses écoles ne pratiquant que les tao (formes). Ces tao sont, sans aucun doute indispensables à la progression/compréhension de son système, mais ne sont pas suffisant pour acquérir et développer de réelles aptitudes de combats.
Pour se faire, il faut connaître les mécanismes de corps que son système demande et travailler sans relâche. C’est le travail de fond qui réclame la plus grande attention et qui est aussi le plus fastidieux à entraîner. En effet cela demande de nombreuses années, n’est pas très réjouissant et l’on ne constate pas la progression rapidement; c’est la partie cachée de l’iceberg sans laquelle les mouvements ne restent que superficiels, sans profondeurs, sans vies, fades mais surtout sans efficacités…
Les nombreuses écoles que l’ont peut rencontrer ne la pratique pas et pour la plupart ne connaissent pas même son existence…
Il y a plusieurs points importants: le KING, Le KUNG, le KIOU et L'ENDURCISSEMENT DU CORPS.
Le KING 發勁: Le KING est cette force invisible mais d’une puissance de destruction phénoménale que possède certains systèmes. On la nomme la puissance “effrayante”, elle jaillit d’un coup sec et bref du plus profond du tan tien (source d’énergie du corps). Il se produit par la contraction et la décontraction du corps. La difficulté du développement du KING réside dans le fait qu’il est difficile à expliquer et enseigner. Il faut observer son maître et alors soit on y arrive un jour à force de mimétisme, soit on n’y arrivera jamais…
Le KUNG 功 : Le KUNG est à proprement parler la formation de corps que demande notre système et à l’inverse du KING n’importe qui suivant les conseils de son maître et ayant une grande volonté arrivera à développer. Il est la formation de corps profonde, dans les muscles et dans les os. Il constitue le pilier de la pratique, les manières de générer la force LEK 力, la stabilité des postures. Il est physiquement astreignant car il demande des centaines de répétitions d’un même mouvement et de longues années d’apprentissage.
Le KIOU 橋: Le KIOU est littérallement “le pont du bras” en chinois. Il doit être dur et souple à la fois, réactif aux attaques et changements d’angles de l’adversaire. La main doit être rapide et puissante. Il faut développer un certain feeling et des réflexes rapides et précis.
L'ENDURCISSEMENT DU CORPS: L’endurcissement est, ce qui fait qu’un combattant ne doute pas lorsqu’il entre en combat. Être sûr de ses attaques sans crainte de la douleur, le corps bien préparé à donner des coups et, cas échéant, les recevoirs …
L’endurcissement physique n’est que très peut abordé de nos jours certainement parce que l’on ne doit plus combattre pour sauver sa vie ; mais cela nuis gravement au niveau des nouvelles générations de “maîtres“. L’endurcissement des parties avec lesquelles ont frappera l’adversaire doit êtres préparées à cet effet. Avoir la technique mais un corps mal préparé revient à avoir une mitraillette de guerre mais pas les munitions qui vont avec.
Il existe en Chine et selon les styles une multitude de manières de conditionner son corps. Les maîtres de l’époque pouvaient passer plusieurs heures par jour à ce genre de travail.
De nos jours les rares personnes soucieuses de se forger de vraies armes se trompent très souvent, en voulant endurcir le corps dans son ensemble. Nous n’avons dans nos vies pas le temps de tout faire, entre notre travail, famille, et le reste de l’entraînement. De toute manière il est utopique de penser que nous le pourrions. Les anciens maîtres ne choisissaient que deux ou trois parties à endurcir et ils étaient bien souvent connus pour leurs fameuses pattes de léopard ou de leurs paumes dures comme le fer.
Il faut donc, en exemple de nos aînés, travailler le corps dans sa généralité et ne perfectionner qu’une ou deux armes plus spécifiques pour lesquelles l'on a une plus grande facilité.
Il ne faut pas oublier que le conditionnement physique est la pierre de voûte du conditionnement mental.
En bref, le conditionnement de corps est un travail profond, fastidieux, qui demande de nombreuses années, de la volonté et parfois même de la souffrance, mais qui est INDISPENSABLE à la bonne étude des arts martiaux.
On peut faire deux choix : la facilité, en ne pratiquant que les tao. Ca donne le change et ca peut impressionner un novice, ou la difficultée, chose que seuls les experts savent apprécier, qui saute aux yeux des novices qui ne comprennent pas pourquoi il y a une telle différence entre tel ou tel pratiquant….
Nous vous laissons le choix…
mise a part ma petites connaissance en langue etrangeres, je seul truc qui me rend fier et me donne l'impression d'est fort et different des autres c'est le kung fu. j'aime passe comme inapercue mais lorque je dois passer a l'action, bouger, mettre qq cou, ca fait vraiment plasire le voir les gens te redarger sous un oeuil different... bien sur, chacun son niveau, moi je me contente de mon niveau
RépondreSupprimerL'un des articles que je préfère. Kader
RépondreSupprimer