Ce blog a pour but de répondre aux questions de mes élèves sur ce qui touche de près ou de loin à la culture martiale. Je développerai donc mes idées en toute modestie car la vérité universelle n'existe selon moi, pas.
Comme vous le savez déjà certainement, il y a de cela 3 ans, j'ai crée les éditions Realkungfu afin de faire connaitre les arts martiaux chinois authentiques.
A travers l'édition Realkungfu, je cherche à partager et répandre mes connaissances dans un soucis de qualité. Je m'applique à la mise en page essayant de rendre du beau sur des informations de qualités.
L'édition compte déjà-deux ouvrages à son actif:
Le mystérieux et impitoyable Fatsan Pakmei Kung-Fu
Réflexion sur l'art du poing
Par la suite, j'ai mis au point une collection spéciale traitant de la pratique des armes traditionnelles qui sont une partie spécifique de mes connaissances.
Cette collection spéciale a pour objectif de répertorier les différentes armes provenant des lignées les plus fameuses. Ce matériel instructif a pour but la conservation et la protection du patrimoine guerrier ancestral à l’égard des générations futures qui, sans cette aide, ne pénétreront jamais l’infinie richesse martiale et le passé culturel de l’empire du milieu. Ce second numéro traite de la forme du Bâton du Pèlerin "Hang Tzé Gwan" 行者棍 issu du style de kung-fu Hung Gar.
Cet ouvrage est le second d'une longue série qui se poursuivra dans les années à venir.
Dans la même collection:
1 Les doubles couteaux queue de tigre " Fu Mei Seung Too"虎尾雙刀
2 LeBâton du Pèlerin "Hang Tzé Gwan" 行者棍
Afin de vous le présenter, Je vais vous poster ici le 4ème de couverture:
La forme présentée dans
cet ouvrage « le bâton du pèlerin » Hang Tzé Gwan行者棍 est enseignée à Foshan et provient du style Hung Gar d’une lignée
de villages.
Le sympathique nom de « bâton du singe » lui est
également communément attribué en rapport au célébrissime conte classique « En Pérégrination
vers l’Ouest 西遊記»dans lequel le Roi Singe parti en Inde à
la recherche des écritures sacrées bouddhistes. Cette routine
simple est une bonne entrée en matière introduisant en douceur le débutant
dans le monde complexe et riche des armes classiques anciennes.
Au-delà de servir d’aide-mémoire,
cet ouvrage contient des informations sur l’historique de l’arme ainsi que les
applications détaillées que vous pourrez découvrir au travers des 109 pages et
153 photos qui l’illustrent.
Il devrait je l’espère,
ravir les pratiquants d’arts martiaux chinois et plus spécialement de Hung Gar.
Pratiquants de Suai Jiao posant à Tianjin début 1900
Il
est une idée préconçue très largement répandue chez les néophytes des arts
martiaux (et souvent même chez les pratiquants), que la pratique de la
musculation n'est pas nécessaire, voir, inappropriée à une bonne pratique
martiale. Nous pouvons aussi entendre ici et là que le muscle ou la masse
musculaire ralentit la vitesse d'exécution et diminue la souplesse...
Cela et vrai, mais faux à la fois, nous voici encore dans un
nouveau paradoxe sur l'art antique du combat chinois...
La réalité n'est pas toujours celle que l'on s'imagine...
L’imaginaire populaire occidental visualise le maître de kung-fu
comme étant souvent un vieil homme, tout petit, maigrelet et très sage.
Compte tenu de cette croyance très répandue, de nombreuses
personnes pensent réellement pouvoir apprendre à se défendre de façon efficace
en utilisant un minimum de techniques, de puissance et usant uniquement de la
souplesse, utilisant la force adverse à son avantage... L'entraînement ne doit
pas être trop difficile non plus... du kung-fu « fast food » en
somme...
Alors, soyons sérieux deux minutes...
La condition physique telle qu'on la perçoit de nos jours (du
cardio et une résistance dans la durée) n'est pas une chose obligatoire pour
gagner un combat ou une agression de rue comme je l'ai déjà expliqué par le
passé. Lors d’une confrontation de rue il faut être rapide et efficace, nous ne
devons pas "lutter" durant 10 minutes.
En revanche, cela ne signifie pas qu’il ne faille pas être bien
préparé et en ce sens j’entends préparé à recevoir les coups et à infliger des
lésions sérieuses à l’opposant. Je vous assure qu'arrêter une frappe d'un
agresseur déterminé demande du travail et pas uniquement en terme de reflexe,
le bras doit être solide, dans sa structure et son muscle.
Depuis la nuit des temps
WukeDao aux dimensions démesurés dans une campagne chinoise
Comme je le rapportais dans un précédent article (confère :
le Wen et le Wu « deuxième partie »), réussir les examens de
Mandarins Militaires était certainement la façon la plus sûre d’atteindre un
meilleur rang social dans la société féodale chinoise. L’examen, ayant lieu
tous les 3 ans sous la supervision de l’empereur lui-même, était basé sur les
connaissances intellectuelles des textes classiques anciens et stratégiques
militaires tout autant que sur la pratique physique et les qualités athlétiques
du prétendant officier.
Carte postale française, fin des années 1800, notez la légende en dessous du dessin
Parmi les tests physiques, se distinguaient de difficulté :
-Le tir à l’arc lourd (WukeGong)
Le poids de tirage le plus lourd de la partie tir à l’arc semble
avoir été de 110 kg !
-La pratique de la hallebarde lourde (le WukeDao)
Différentes routines devaient être présentées. Cette arme n’était pas
tranchante et entièrement réalisée en fer, y compris l'arbre. Les poids
des trois types de wukedao décrits
dans le Huangchao Liqi Tushi sont 120, 100 et 80 jin
(60, 50 et 40 kilos respectivement).
-Le soulevé de poids impérial (WukeShi)
Le soulevé de poids consistait à décoller une pierre du sol à l’aide
d’alcôves sur les parties latérales. Selon le Huangchao Liqi Tushi, ceux-ci viennent en trois poids différents:
300, 250 et 200 jin (150, 125 et 100 kilos respectivement).
A savoir que la valeur de poids en Jin, n’était pas égale à Pékin
et dans les autres provinces (1 Jin est égale à 597g à Pékin alors qu’en même
temps il n’est égal qu’à 585g en province). La valeur du Jin a aussi varié dans
le temps, selon les époques.
*Crédit historique pour la partie militaire :
-Mon ami Peter Dekker, spécialiste de la dynastie Qing. Site web : http://www.mandarinmansion.com/welcome http://www.manchuarchery.org/
-Valeurs des Jin tirées de l’ouvrage :Pratique
des examens militaires en Chine, par le P. Étienne Zi (Siu) (1851-1932)
Matériel de musculation traditionnel.
Représentation de deux officiers tentent de passer les examens militaires.
Nous pouvons aisément en déduire que les qualités physiques, en
terme de développement de la force/musculation furent toujours un sujet de
préoccupation dans la pratique martiale (soldats/militaires) et que les soldats
apportaient à l’époque une grande attention à celle-ci.
Poids et altères d'examens militaire trouvé dans la demeure d'un descendant
de générale de la dynastie Ming dans la campagne de Yangshuo, Avril 2014.
La pierre fait 180kg, les poids respectivement 18kg et 25kg
Moi tentant de soulever le poids de 180kg
de la manière ancienne
Ici, posant avec le maître des lieux, le descendant du Général.
Renforcement dans l’art martial antique
Si l'interrogation maintenant se porte sur la pratique antique et
savoir si les écoles de kung-fu anciennes pratiquaient des exercices de
musculation, la réponse est oui pour la plupart des styles.
Des écoles réputées sont connues pour
former des combattants robustes comme le style Choy lee fut, qui recrutaient en
outre sur les marchés parmi les bouchers, poissonniers et autres rustres paysans aux métiers physiques.
Chaque école a développé des méthodes de musculation spécifique,
en isométrie, avec partenaire ou bien lestés de poids et altères.
Posant avec une altère "cadenas", entrainement de rue
Quelques exemples de styles ayant basé une partie de leur
stratégie sur la musculation:
- L’ethnie Hui et spécifiquement les pratiquants du style Liu He
Quan (boxe des six coordinations) continuent de pratiquer des exercices avec
des poids de pierre. Ces altères ont la forme de cadenas chinois traditionnels,
tels que ceux fermant les malles et coffres par le passé. Leur spécialité reste
aujourd’hui encore la pratique de la hallebarde lourde YanYue Dao, certainement
descendant de la pratique des officiers aspirants lors des examens militaires.
- le Taiping Quan (portant le nom de la révolte de la secte des
Taiping) dont les adeptes continuent également de pratiquer des formes
d’hallebardes lourdes, contient 3 formes utilisant des poids différents :
Une de 18 Jin (9kg) pour la pratique de la technique, une de 58
Jin (16kg) pour la pratique régulière et une de 180 Jin (90 Kg) pour le
développement de la puissance.
-Le style Hung Kuen pratique avec des anneaux de force placés sur
les avants bras et exécutant leurs formes ainsi lestés. Ce travail de
résistance a pour objectif de forger des épaules et bras forts.
-Le style Chow Gar pratique une foultitude d'exercices avec
partenaire, travaillant pour la majeure partie en isométrie tels que le
"chay sao" (exercices avec partenaire main contre main dessinant un
carré où la force de poussée et de résistance est exercée à tour de rôle).
-Le Shuai Jiao (lutte chinoise) pratique avec des sortes d'altères
de pierre des exercices codifiés de soulevé de terre ou balancement à l'aide de
la taille en vue des projections spécifiques.
Ethnie Hui pratiquants de Liu He Quan posant avec les hallebardes et altères lourdes.
Exercices spécifiques pratiqués par mon école:
-Altères lancées en explosion :
-Pots remplis de graviers :
-Isométrie des frappes en œil de phénix :
La question se pose donc sur le travail de puissance/musculation
Tous ces exercices ont pour objectif de donner résistance aux
muscles et tendons, mais aussi développer la puissance. Car avoir un corps
musclé et tendu n'est en aucune manière opposé à un quelconque relâchement;
nous pouvons très bien avoir à la fois le muscle solide mais relâché, être
musclé et souple... Une bonne musculature aide à la tenue de corps tout en
produisant une puissance supplémentaire. N'opposez pas relâchement et
puissance, car dans de nombreux styles, la puissance vient du relâchement et de
la contraction musculaire brève au moment de l'impact. Evidement, ce travail ne
doit pas se faire sans une bonne séance de stretching à la fin pour délasser
les muscles et conserver l'élasticité ainsi que le relâchement.
Bien entendu, il ne s'agit pas d'exercer ses muscles en volume de
façon démesurée mais bien de rechercher la solidité et la puissance dans
l'explosion. Le travail de la musculation spécifique est une grande partie du
travail structurel du style, le fameux « Kung ». La tenue de corps
par des muscles solides est le ciment entre les parpaings qui fait que le mur
tient. C'est en tout cas le but des exercices de musculation spécifique de
notre style, le fatsan pakmei.
Démonstration rapide d'une certaine explosion. Je mesure 1,92 m pour 100 kg.
Le Qi et la puissance, la dimension interne
Le développement du Qi (l'énergie interne) dans la métaphysique
chinoise en terme de sortie de "force" est en réalité cette chose qui
génère la force, la frappe, l'impact, et est donc couplé à la mécanique
musculaire pour produire son effet dévastateur. Le Qi produit la force qui est
expulsée et peut donc s'exprimer à l’aide des muscles. Ce phénomène se traduit
par l'explosion musculaire, le muscle étant le véhicule du Qi dans l'impact. L’explosion
de cette énergie se traduit par une contraction brève des muscles
« too » (contraction/décontraction). Sans muscle, aucune contraction
brève, aucune sensation et feeling lors de la frappe.
Ils sont donc liés l'un à l'autre de façon interdépendante. Le Qi
seul ne peut rien, le muscle sans le Qi sera une masse inerte, lourde et sans
réel avantage dans un combat.
Conclusion
La pratique de la musculation n'est pas un frein et est même selon
moi nécessaire à la formation complète du combattant. Maintenant, il va sans
dire que la musculation ne doit pas se faire à outrance et que le but ne doit
pas être la masse démesurée et qu'il est plus judicieux de se mettre à la
musculation une fois l'art martial développé que se mettre à l'art martial une
fois la masse lourde développée... Une simple question de bon sens :)
Démonstration de rue des exercices de musculation spécifiques.
Comme vous le savez déjà certainement, il y a de cela 3 ans, j'ai crée les éditions realkungfu afin de faire connaitre les arts martiaux chinois authentiques.
A travers l'édition Realkungfu, je cherche à partager et répandre mes connaissances dans un soucis de qualité. Je m'applique à la mise en page essayant de rendre du beau sur des informations de qualités.
L'édition compte déjà-deux ouvrages à son actif:
Le mystérieux et impitoyable Fatsan Pakmei Kung-Fu
Réflexion sur l'art du poing
J'ai mis aujourd'hui au point une collection spéciale traitant de la pratique des armes traditionnelles qui sont une partie spécifique de mes connaissances.
Cette collection spéciale a pour objectif de répertorier les différentes armes provenant des lignées les plus fameuses. Ce matériel
instructif a pour but la conservation et la protection du patrimoine guerrier
ancestral à l’égard des générations futures qui, sans cette aide, ne pénétreront jamais l’infinie richesse martiale et le passé culturel de l’empire
du milieu. Ce premier numéro traite de la forme des couteaux papillons du maître de Wing Chun Pan Nam de Foshan. Attention, la forme n'est pas issu du style Wing Chun, bien que pratiquée par la lignée de Pan Nam.
Cet ouvrage est le premier d'une longue série qui se poursuivra dans les années à venir.
Voici une partie de la forme et de ses applications:
Afin de vous le présenter, Je vais vous poster ici le 4ème de couverture:
" La forme présentée dans cet ouvrage, “les doubles
sabres queue du tigre“ Fu Mei Seung Too“ 虎尾雙刀, fut
enseignée par le Maître Pan Nam du style Wing Chun de Foshan (bien que n’en
étant pas originellement issue). Forme relativement courte, elle convient très
bien aux débutants par sa simplicité et rapidité d’assimilation. La composition
de ses techniques inclut des attaques et défenses à courtes et longues
distances ainsi que l’utilisation des sabres tournés dos de lame en protection
contre l’avant bras.
Au delà de servir d’aide mémoire, cet ouvrage contient les
applications ainsi que des informations sur l’historique de l’arme que vous
pourrez découvrir au travers des 113 photos qui l’illustrent.
Il devrait je l’espère, ravir les pratiquants d’arts
martiaux chinois et plus spécialement de Wing Chun.". Pour vous le procurer:
Soldat chinois du sud de la chine (1860) Certainement de Canton posant avec des Hudiedao de style anciens.
Afin de présenter le stage du 5 Avril à Narbonne sur les Hudiedao 蝴蝶刀« couteaux
papillons » ; mais aussi afin de remettre au clair une idée très
largement rependue qui tend à dire que ces sabres courts sont une pratique
issue du style Wing Chun ; je vais tenter de vous les présenter ici de
façon un peu plus détaillée.
Différentes appellations…
Sabres courts, couteaux cantonais, oreilles de bœuf… sont autant de noms donnés de façon
fantaisiste à ces grands couteaux.
Ces sabres courts sont originaires du sud de la chine. Le nom chinois traditionnel est «Hudiedao » , littéralement sabres
papillons, nom donné en raison de l’utilisation fleurie des rotations de
poignets dans l’exécution de leurs techniques. Ces couteaux sont, nous pouvons
le dire, assez récents. Il n’existe pas d’exemple connu remontant au-delà du
début du 19 ème siècle. On peut donc en déduire que toutes traditions martiales
se réclamant de temps plus anciens ont
soit incorporé leur utilisation de façon assez récente, soit …. J
Il existe deux types
de design différents pour les lames.
-Une, plus
longue et pointue remontant de la garde à la pointe de façon plus effilée et
triangulaire mais assez large en épaisseur.
-L’autre, plus courte, plus fine d’épaisseur mais
plus large sur toute la longueur.
Les deux types de Hudideao, "larges" à gauche (modèle plus récent) et "fins" à droite (modèle ancien). L'exemple à l'extrême droite semble être un style hybride, certainement forgé à la jonction entre les deux styles .
Généralement, les exemples anciens étaient plats sur une des
faces pouvant ainsi être insérés l’un contre l’autre avec facilité dans un
fourreau généralement en cuir.
Ils possèdent tous deux une garde (généralement en laiton)
qui remonte dans le dos de la lame permettant d’y insérer le pouce et pouvoir
les utiliser en rotation, pointe vers le bas, protégeant ainsi l’avant bras
(voir la vidéo). Ce petit crochet sert aussi à bloquer/contrôler l’arme de l’adversaire
laissant l’autre sabre libre de riposter.
A l’inverse des épées, ils ne sont tranchants que sur un bord.
Originellement les lames n’étaient pas tranchantes sur toute leur longueur mais
souvent sur les 2/3 partant du milieu à la pointe afin de permettre de bloquer
sans endommager le fil de coupe. Leur longueur
de lame est généralement équivalente
à la longueur d’un avant bras, même si il en existe de toute taille.
Chef des triades de New York 1930
Historiquement les milices villageoises utilisaient cette
arme dans le sud de la chine, au même titre d’ailleurs que les gangs, triades,
même expatriés dans le chinatown de San Fransisco et ceux jusque dans le milieu
des années trente. Les militaires chinois du sud dans le courant des années
1800-1900 les utilisaient également.
Démonstration de rue San Fransisco 1900 Remarquez le style plus large, adopté par les artistes martiaux jusqu'à nos jours
Les Hudiedao en quelques styles
Comme je le disais au début du topique, ces armes ne sont pas
une utilisation dédiée spécialement à la pratique du Wing Chun, même s’il est
vrai que celui–ci en a fait la renommée et aidé à leur popularisation au niveau
mondial. Nous pouvons aisément dire que tous les styles du sud de la chine à
quelques exceptions prêts les utilisent.
Les styles Pak Mei, Long Ying, Yau Kung Moon, Mok Gar, Hung Fut, Choy
Lee Fut, Jow Gar, Chow Gar, Ark Fu Moon… ont tous une forme utilisant ces
sabres.
Parmi ceux-ci, se distinguent les styles Hung Gar de la
lignée de Tang Fong et Wing Chun ayant renommé l’arme en Tze Mo Seung Too 子母双刀 « sabre mêre et fils » pour le Hung Gar et Ba Jam Too 八斬刀 « sabre 8 tranchant » pour le Wing Chun.
Bien que la plupart du temps les couteaux soient utilisés
par paire, il existe des écoles telles que le Choy Lee Fut qui n'utilisent un seul couteau additionné au bouclier (Tan Bai).
La forme présentée ici est relativement courte et convient
très bien aux débutants par sa facilité et rapidité d’apprentissage. C’est une
« forme du sud » dont l’origine est inconnue (ce qui est
régulièrement le cas en chine étant donné que les maîtres s’échangeaient des
formes dans le passé), elle m’a été enseignée par un vieux maitre de Pak Mei
dans la campagne aux alentours de Foshan.
Juste histoire de présenter mon travail et mon style premier le Fatsan Pakmei kung-fu, j'ai décidé de commencer une série de vidéo présentant les coups les plus classiques du style. ATTENTION!! Cette série n'a pas pour but d'enseigner le système, mais simplement le faire mieux connaître du grand publique. Les explications, bien que complètes, seront simples et sommaires. Dans cette première vidéo en anglais, (oui, nous touchons toujours plus de monde de cette façon), il est présenté deux mouvements enchaînés de la première forme de l'école le Siu Sap Dji (la petite croix ou le petit caractère 10) ceux-ci sont "Soo Sao" et "Chong Choy" . Ils sont démontrés avec une gamme d'applications assez grande, sans être totalement complète :) Pour ceux qui parlent et comprennent l'anglais, je suis sincèrement désolé, parler devant un objectif est un jeu tout nouveau pour moi, il me faudra là encore, pas mal de pratique pour le maîtriser :) J'espère que vous apprécierez...!