LAO SIU LEUNG PAK MEI KUNE

LAO SIU LEUNG PAK MEI KUNE

jeudi 17 décembre 2015

L'utilité du mannequin de bois, loin du fantasme.

Le mannequin de bois.

Dans le vaste monde du kung fu chinois, il existe selon les différentes écoles des matériels spécifiques au développement de certaines qualités. Les divers sacs de frappes, les jarres lestés, les poids en formes de cadenas....etc, dont le plus représentatifs des styles du sud et le plus connu : le fameux mannequin de bois.  

J’ai pu observer durant mes 23 années de pratique que de nombreuses personnes fantasment la partie pratique de l’entrainement sur le mannequin de bois. Ces personnes le perçoivent comme l’entrainement ultime, une sorte de Graal. J’ai pu observer ce fait augmenter suite au premier volet de la trilogie cinématographique Hongkongaise « Ip Man » comptant les aventures imaginaires du fameux maître de Bruce Lee.

Bien sûr pratiquer sur le mannequin c’est fun, mais est-ce réellement si important que ça ? Ou plutôt son intérêt est il aussi « profond» ?
Permettez moi de vous donner mon avis sur le sujet. Je sais dors et déjà que cet article ne réjouira pas les « vendeurs de secrets », les experts ayant basés leur business sur « le diamant du Wing Chun » qu’est la forme « secrète » des 108 mouvements du mannequin de bois que vous pouvez aujourd'hui trouver n’importe où sur YouTube. Donc pour ces personnes, « pardonnez moi par avance »... Ou pas  :)

Premièrement il faut savoir que dans les arts martiaux chinois, il existe toutes sortent de mannequins différents. Ils ont des designs différents, et à l'exception de celui en acier, sont tous étudiés pour développer le même principe dépendamment du style pratiqué. En Pakmei de Foshan nous avons également le notre.

Selon moi, le mannequin n’est qu’un outils. Je ne le qualifierai pas d'inutile mais plutôt d’ayant une utilité limité. Je rajouterai qu’il n’est utile qu’à un certain moment de notre apprentissage.

Je ne vous apprendrez rien en vous rappelant que dans la pratique, il est trois phases de progression se succédant :
  •          Le niveau débutant
  •      Le niveau intermédiaire
  •          Le niveau avancé

Le débutant doit s’évertuer au travail de base, de positionnement, de déplacement, de compréhension des coups et enchaînements classiques inhérents au système qu’il étudie. La pratique du mannequin ne lui ai d’aucune utilité.

Le pratiquant intermédiaire lui, rentre dans la compréhension des mouvements de ses formes, et c’est à ce moment là que l’étude du mannequin devient intéressante.

Le pratiquant avancé lui, à dépassé ce stade et l’entrainement au mannequin ne lui apportera rien de nouveau.
  
Je m’explique.
La première chose à comprendre est que le mannequin n’est et ne doit rester qu’un outils de développement de certains principes.
Est-il réellement utile au conditionnement des avant-bras? Pas outre mesure puisque son but premier est l'enchaînement des techniques appliquées avec fluidité, sans réels chocs durs. Pour exemple, le modèle classique de type Wing Chun possede du jeu. Un jeu dont l’utilité est justement de ne pas se heurter trop solidement lors des impacts, le rebond amortissant le choc. C’est également le cas pour la plupart des différents types de mannequin à l’exception du mannequin de fer, qui peut éventuellement servir au travail de durcissement des mains et avant bras.

Mannequin de type Choy Lee Fut avec bras à ressort
et bras à hélice sur la partie supérieure  
Mannequin de type Wing Chun, classaique





















Mannequin ici en bois, mais que j'ai déja pu voir
en acier pour l'endurcissement des écoles de Hung Gar

Ce mannequin de bois est très proche de notre
 mannequin tournant en acier





















Il sert majoritairement à développer la compréhension des techniques de celui qui l’utilise, ses combinaisons d’attaques et de défenses. L’adepte doit tenter de réfléchir au sens pratique des mouvements de ses formes en les appliquant sur le mannequin.
Le mannequin développe donc certains automatismes mais attention, automatismes quelquefois biaisais par le manque de mouvement. Il est donc un outils de réflexion, un adversaire statique sur lequel nous pouvons nous exercer, pas plus, pas moins.
Son utilisation est limité, ceci dû au fait qu’il est justement statique. Il ne réagit pas comme un adversaire humain qui accuserait les coups. Il ne travail pas non plus la distance car n’étant pas en mouvement. Il ne fait que recevoir les coups mais n’attaque pas et n’avance pas à notre encontre. Le mannequin n’est donc réellement utile selon moi qu’en cas de pratique en solo, lorsque nous n’avons pas de compagnons d’entrainement.

Conclusion
Ne vous méprenez pas, cet article n’a pas pour but de fustiger la pratique du mannequin, mais plutôt de le remettre à la place où il doit être. Il est utile aux pratiquants de niveau intermédiaire cherchant à réfléchir au sens pratique de leurs mouvements tentent de créer des enchaînements, mais sera rapidement obsolète ne répondant pas à toute les exigences qu’un combat réel réclamera.

Bien entendu, si vous possédez dans votre système un enchaînement spécifique, travaillez le, mais ne misez pas l’essentiel de votre travail dessus.
Et souvenez vous qu’aucun outils, d’aucune sorte, ne remplacera jamais un bon adversaire en cher et en os car tel le disait un certain Bruce Lee « Le bois ne rend pas les coups ».


jeudi 26 novembre 2015

A la recherche de l’ancêtre sacré

                                                                                                                         Emei Shan le 19/11/2015
 
Oublier ses ancêtres c'est être un ruisseau sans source, un arbre sans racines...
Proverbe chinois
     Des cinq besoins capitaux de l'homme celui de l’appartenance à un groupe est un des plus essentiels. A un moment où à un autre, tout homme éprouve dans sa vie le besoin de partir à la recherche de ses racines, de se rapprocher de ses origines.

L'envie de partir sur les traces mythiques du style me titillait depuis longtemps. M’imaginant à certains endroits sur les pas du maître, me projetant dans une chine tumultueuse du milieu de la dynastie Qing, des monastères reculés, des mythes et légendes des montagnes...
Au dire de la légende, Sijo Pak Mei aurait créé notre style, combinant les techniques de Shaolin avec une pratique taoïste sur les monts Emeishan dans la très verte et humide province du Sichuan, habitat naturel du bambou, des singes sauvages mais surtout fameuse pour son symbol le plus connu, le panda.


Le mont Emei 峨眉山 « l’imposant sourcil » est un pic qui culmine à 3099m d’altitude, terminant sur le sol chinois la merveilleuse chaîne himalayenne. Elle est la plus haute et la plus importante des quatre Montagnes sacrées bouddhistes chinoises depuis le 6eme siècle et, est la source du bouddhisme de la terre pure*. Étant depuis le 17ème siècle le lieu de pèlerinage des bouddhistes, elle est l’emplacement du premier temple bouddhique de Chine au premier siècle de notre ère. Le pied de la montagne abrite aujourd'hui également le plus grand monastère de Chine, le temple de Dafu. Parmi les plus de cent temples que nous pouvions y trouver originellement, seulement deux douzaines ont survécu à Mao et sa maudite révolution culturelle.
 Une variété de 3000 espèces végétales et 1600 plantes médicinales poussent sur ses contreforts. Nous admirerons d’ailleurs un arbre âgé de 1000 ans plus tard sur notre route.

Son ascension complète ne totalisant pas moins de 60 000 marches, c’est sous un ciel très couvert, armés de nos bâtons de marche en bambou (qui sont également nos armes pour combattre les singes sauvages en cas de besoin),  que nous voici partis.


Une ascension difficile
     Arrivé au premier Check point, stupéfaction... le panneau affiche 52km.. Nous n’avons aucune idée du dénivelé mais quoi qu’il en soit, sur deux jours, avec plus de 25 temples à visiter, cela nous paraît infaisable... Nous avalons donc notre salive et s’en est parti, droit devant ! Premier escalier...300m d’une pente à 50°. Ok, nous comprenons à cet instant précis où nous venons de mettre les pieds... Les visages se font blêmes, pouvons nous le faire ? Où allons-nous dormir ? Ces questions hantent nos esprits à ce moment précis. Le ciel couvert et l’humidité extreme de la montagne n’aidant pas. Nous nous arrêtons à maintes reprises, rassemblant les retardataires, discutant de la solution à adopter pour rendre le périple moins pénible, mais surtout réalisable. Finalement, au bout d’une paire d’heure, nous nous donnons un but, une étape à atteindre pour passer la nuit et nous aviserons à ce moment là.






















Le reste de l’ascension se passe physiquement difficilement (des escaliers, encore et toujours des escaliers... qui pour en rajouter son très glissants) mais moralement plus sereine. Nous traversons les temples de Fuhu, Leiyin, Chunyang, le pavillon de Shenshui, Guangfu, le pavillon de Niuxin et de Qingying. Sur le chemin, nous dépassons un couple de chinois, dont la femme semble faire un pèlerinage, s’agenouillant toutes les x marches pour se prosterner. Son compagnon la suit, tenant le parapluie la protégeant de la petite bruine fine de l’humidité de l’endroit. À l’époque, les pèlerins de toute la Chine venaient témoigner le respect au bouddha de cette sorte, dans la souffrance du corps, ils recherchaient le salut de l’éveillé.. Ravi de voir qu’il y ai encore des gens de caractère pour effectuer l’ascension de cette sorte.



























Arrivant après 4h de marche au pavillon de Qingying, nous savons qu’il ne reste que 1km pour rejoindre notre point de chute, le temple Bai Long (le dragon blanc) où nous devons passer la nuit. Dans la journée, nous voulons visiter le plus gros monastère de cette partie de la montagne, le temple de Wangnian qui se situe lui aussi à 1km après le temple du dragon blanc, puis redescendre sur ce dernier pour y passer la nuit. Après donc une pause thé au temple Qingying, goûtant le thé spécial de la montagne, nous voilà repartit. Sur le chemin, quelques étales proposant des herbes médicinales de la montagne à des prix très abordables.


Passant donc devant le temple du dragon blanc, nous nous arrêtons pour y préparer notre nuit, visiter les chambrées et discuter du tarif qui sera de 30 yuans (environ 5 euros) pour la nuit par personne. Il est environ 16h30, nous nous remettons en route vers le temple de Wangnian à 1km plus haut.

Une nuit au temple


    Nous voici de retour au monastère du dragon blanc à la tombée de la nuit, la montagne est vide. Nos hôtes nous attendent pour 18h30.
Seuls au temple pour la nuit, le calme de l’endroit inspire le respect. Nous dormirons dans de petites cellules par chambrés de trois, puis de huit, séparées en deux pièces de quatre. L’humidité pénètre les chambres, les lits sont fait d’un sommier de bois, d’une petite couverture en guise d’épaisseur ayant déjà bien servi, d’un coussin humide d’une propreté très discutable et d’une couverture. Ce n’est pas un trois étoiles, mais nous le savions et c’était la raison de notre venu... A ce moment je me questionne, comment les moines arrivent-ils à vivre depuis des siècles de cette sorte, dans cette humidité 10 mois par an ?  



Pour l’heure, c’est le moment du repas. A 18h30, un bon repas fait de riz et de légumes qui ont tout l’air d’être cultivés non loin nous ai servi. Un plaisir végétarien pour les végans qui nous accompagnent mais également pour le reste de la troupe.


 Vers les 19h, nous sommes conviés à regagner nos chambres...  Nous avons beau être bien fatigués, il est trop tôt pour se coucher. Certains d’entre nous se font une toilette succincte à l’eau glacée qui sort dès robinets des toilettes communes. Suite à cela, nous nous retrouvons tous devant la porte de l’autel principal du temple, face à la petite cours intérieur. Nous discutons, relaxons nos membres fatigués par quelques stretchings, certains élèves révisent leurs formes, tout cela dans un calme respectueux. Nous avons conscience d’être privilégiés, un vrai rêve éveillé, le temple est à nous, pas de touriste, rien... à l’exception du moine supérieur qui s’applique aux cérémonies du soir nous passant à côté sans nous porter attention. Nous resterons ici jusqu’à 22h environ.

Dès 5h45, avant la levée du jour, réveil au son du gong par le moine qui a tout l’air d’être l’abbé du monastère. En effet, lorsque l’on séjourne dans un temple, il faut se plier aux règles de la rude vie monacale.. Petit déjeuner frugal fait d’une sorte de soupe de riz bouillie sans véritable goût, accompagné de pain vapeur n’en ayant pas plus...
Le départ se fait sous un ciel bleuâtre, brumeux… Il est 7h du matin, la montagne semble déserte, une atmosphère sereine, brumeuse, rappelant des scènes du film Tigre et Dragon, un de mes moments préférés de l’aventure...


Suite de l'ascension
      N'étant sur la montagne que pour 2 jours, nous avons dû trouver une solution permettant le trekking initialement prévu tout en permettant de pouvoir finir dans les temps. Nous redescendons à pied vers une station de bus se trouvant à 1h30 en contrebas, qui nous permettra de nous rapprocher du sommet. De cette sorte, nous finirons les 8km qu’il restera ensuite à pied.
Arrivé à 10h30 à notre nouveau point de départ plus haut dans les cimes, nous rencontrons un petit groupe de singes sauvages. 800 macaques du Tibet vivent aux alentours des 900m.   Étant donné le climat du jour, ce seront les seuls que nous verrons...






















Nous voilà de nouveau dans des escaliers à n’en plus finir... des pentes à 45°... Nous ressentons de façon significative que l’oxygène se fait moins abondant à 3000m. Petit mal de tête pour certains, difficultés plus prononcées que la veille à suivre la cadence pour d’autres, la respiration dans l’effort se fait allaitante. Pour preuve les bouteilles d’eaux entamées déformées par le phénomène. L’ascension de la dernière partie s’avère plus difficile que ce que nous avions prévu, c’est très bien, nous n’en serons que plus heureux arrivés au sommet. La joie est toujours à hauteur de la difficulté.
Nous traversons maintenant Jieyin palace, puis le temple de Taiziping.





L’arrivée au sommet
    Deux heures de marches plus haut, voilà enfin le grâle ! Le pic Jinding (le sommet d’or) avec la gigantesque statut d’or du bodhisattva* Puxian*普賢 assis sur l’éléphant blanc qui dit-on, est le même que celui apparu devant la mère du bouddha Shakiamuni (le bouddha des origines) afin de lui annoncer l’arrivée de ce dernier...  Du haut de ses 48 mètres (représentant les 48 vœux du bouddha Amithaba) le bodhisattva d’or aux huit faces, considéré comme étant la plus grande statut en or du monde, veille sereinement sur les huit points cardinaux. J’avoue avoir eu des frissons arrivant au sommet en l’apercevant. Quelques secondes d’émotion, ça y’est, nous y sommes... Un grand soleil ici, surplombant une mer de nuages les falaises de Sheshen, la chaîne himalayenne en face de nous... Quel spectacle splendide...





Maintenant, il est l’heure de témoigner notre respect au bouddha, 3 bâtons d’encens chacun, 3 prosternations... Je réitérerai le geste dans les quatre points cardinaux en arrivant au temple d’or derrière l’immense statut.



Il est également temps de faire les photos d’usage muni du drapeau que j’ai préalablement fait faire à Foshan pour l’occasion en guise de commémoration du pèlerinage aux sources de notre style. A cet instant, tout le monde est heureux, je ressens la joie, la satisfaction et l’émerveillement de l’ensemble du groupe. Ce fût difficile et comme je le disais plus haut, le plaisir n’en est que plus intense. Le rêve était accompli, nous avons marchés sur les pas de Pakmei....



Après un bon repos au sommet et une collation, nous redescendrons à pied les 8km qui nous ramènent à la station de bus vers les 17h, les derniers km effectués sous une petite bruine.  Nous avons de la chance la météo a été très clémente avec nous, le lendemain s’avérera être une journée au climat horrible. Dans mon cas, la descente fut difficile pour les genoux.

Finalement
    Nous avons parcouru un total de 32km sur deux jours, marchés plus de 13h, grimpés un nombre incalculable de marches entraînant une fatigue physique saine. Nous avons traversés le ciel couvert du premier jour, la forêt brumeuse du second et finalement avons rencontré le soleil éclatant du sommet. Le seul bémol est de n’avoir pu apercevoir « la lumière du bouddha », le phénomène naturel unique du sommet grâce auquel les pèlerins peuvent apercevoir leur reflet dans les nuages lorsque toutes les conditions le permettent. Par le passé, de nombreux pèlerins se jetaient dans le vide y voyant un appel du bouddha à venir le rejoindre.

Partager cette aventure avec quelques élèves fut un plaisir, préparé depuis longtemps, une magnifique expérience de vie... Nous rentrons maintenant en France, après une soirée arrosée au bas de la montagne, retour en France pour reprendre l’entrainement !


*Terre pure : Bouddhisme populaire, créé pour la masse. Les pratiquants de cette école focalisent leur pratique sur la récitation du nom du bouddha Amithaba. Par se biais, ils désirent le jour de leurs mort renaître dans le monde de la terre pure et être accueilli par le bouddha Amithaba et ses bodhisattvas. On dit que c’est le Bouddhisme le plus simple, pour les gens simple, mais que (contrairement au Bouddhisme Chan, le zen), l’état d’éveil est accessible à tous sur la durée. 

*Bodhisattva : Personne ayant atteint la « bodhéité », l’état d’illumination du bouddha, mais qui ai choisie de se réincarner éternellement afin de continuer d’aider tous les hommes à sortir du cycle des réincarnations (Samsara).


* Puxian : Samantabradha en sanscrit qui est le protecteur des diffuseurs de l’enseignement du bouddha. 

mercredi 30 septembre 2015

Dernier ouvrage "L'Eventail de Shaolin" 少林扇

Je ai le plaisir de vous présenter aujourd'hui mon dernier ouvrage de la série sur les armes:  L'Eventail de Shaolin "Siu Lam Sin"


                                      


Comme vous le savez déjà certainement, il y a de cela 4 ans, j'ai crée les éditions Realkungfu afin de faire connaitre les arts martiaux chinois authentiques.

A travers l'édition Realkungfu, je cherche à partager et répandre mes connaissances dans un soucis de qualité. Je m'applique à la mise en page essayant de rendre du beau sur des informations de qualités.

L'édition compte déjà-deux ouvrages à son actif:
  •    Le mystérieux et impitoyable Fatsan Pakmei Kung-Fu
  •   Réflexion sur l'art du poing
Par la suite, j'ai mis au point une collection spéciale traitant de la pratique des armes traditionnelles qui sont une partie spécifique de mes connaissances. 

 Cette collection spéciale a pour objectif de répertorier les différentes armes provenant des lignées les plus fameuses. Ce matériel instructif a pour but la conservation et la protection du patrimoine guerrier ancestral à l’égard des générations futures qui, sans cette aide, ne pénétreront jamais l’infinie richesse martiale et le passé culturel de l’empire du milieu.

Cet ouvrage est le troisième d'une longue série qui se poursuivra dans les années à venir. 

Dans la même collection:
  • 1 Les doubles couteaux queue de tigre " Fu Mei Seung Too"   
  • 2 Le Bâton du Pèlerin "Hang Tzé Gwan" 行者棍
  • 3 L'Eventail de shaolin "Siu Lam Sin" 少林扇


Afin de vous le présenter, Je vais vous poster ici le 4ème de couverture:

Symbole emblématique de la Chine, l’éventail est un accessoire d’apparat. Réservé initialement aux nobles, aux érudits et aux belles dames, il est devenu au fil du temps une arme dissimulée.
La forme présentée dans cet ouvrage « l’éventail de Shaolin » Siu Lam Sin 少林扇 est enseignée par maitre Yip Tzi Chu 葉紫珠, qui officiait auparavant pour la célèbre association Jing Wu de Foshan.
Routine intéressante, féroce et effective dans ses applications pratiques, elle contient des enchainements l’éventail fermé mais également ouvert, utilisant les bords tranchants d’un éventuel modèle de fer.
Au-delà de servir d’aide mémoire, cet ouvrage contient des informations sur l’historique de l’arme, la forme, les applications détaillées ainsi qu’une charte précise des points et zones vulnérables du corps que l’éventail peut atteindre.

Découvrez ce réel outil de défense aussi élégant qu’efficace au travers des 96 pages et 136 photos qui l’illustrent.


Pour vous le procurer:
Acheter L\'Eventail de Shaolin