LAO SIU LEUNG PAK MEI KUNE

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jeudi 6 septembre 2012

Nouvelle école

            Après la saison estivale, voilà enfin la rentrée qui pointe son nez. Nous allons repartir pour une bonne saison de durs entraînements chargés de nouveautés et ouverte sur de nouveaux horizons.

En effet, j'ai le plaisir de vous annoncer l'ouverture de notre seconde école de Narbonne, succursale de celle de Perpignan. Les entraînements auront lieu le Mardi de 18H30 à 20H00 ainsi que le jeudi de 19H00 à 21H00. je nous souhaite bien entendu bonne chance dans cette nouvelle entreprise qui comme vous l'aurai deviné me comble de joie.

le lien vers le nouveau site: http://pakmei.narbonne.free.fr/

Cette nouvelle ramification consolidera la première par l'organisation de stages communs, le partage des fêtes ponctuant l'année comme le nouvel an chinois, l'anniversaire de la mort du maître....
Nous continuons donc de propager le style toujours dans un même soucis de qualité.

Lien vers le site de Narbonne:

Affiche cours de Narbonne


Affiche des cours de Perpignan

Vous trouverez désormais dans la colonne des liens de ce blog le lien vers les sites internet des deux écoles puis toujours vers la chaîne youtube et le facebook de l'école.

Pour finir, nous souhaitons donc la bienvenue aux nouveaux élèves de Narbonne et vous souhaitons à tous une excellente année!

Bonne entraînement!


jeudi 16 août 2012

Adopter la distance de combat adéquate

              Tous les systèmes de combats, qu'ils soient récents ou anciens développent leurs techniques suivant une stratégie et une distance qui leurs sont propres. Les sports de combats tels que la boxe, le kick ou le full en font de même, utilisant les pieds à longue distance et les poing à courte distance ou bien, les frappes à longue distance et la lutte en combat rapproché. Ce développement est classiques mais simpliste, les arts martiaux chinois traditionnels ne s'arrêtent pas là.

Longue distance "de compétition"

Les différentes distances de combats:

Elles se déclinent en ce qui nous concerne sous trois sortes:
  • La distance longues
  • La distance moyenne
  • La distance courte
Dans notre systèmes, ce que nous développerons en qualité de distance moyenne sera la distance courte de la plupart  des autres styles.
Exemples:
Distance longue
distance moyenne 



                                            














                                   
                                                Exemple d'une technique à très courte distance

Nombre de mes propres élèves ne réussissent pas à trouver le bon espace de travail et ceux pour deux raisons: la peur de toucher le partenaire et la psychologie du style qui nous dicte de toujours aller de l'avant, "rentrer" dans les frappes adverses avant que celles-ci ne soient déployés.

Je vais donc tenter ici, de décortiquer le problème et expliquer comment le gérer.
Dans notre systèmes, nous devons continuellement arriver à maintenir notre centre dans le développement des pluies de coups. Nous ne devons absolument jamais nous écraser sur l'adversaire et ceci pour deux raisons,  maintenir notre équilibre qui nous assure de pouvoir riposter immédiatement et être prêt à un nouvel assaut et pour pouvoir frapper des coups "piquants" en rebond qui est notre méthode de frappe privilégiée.    

Une frappe correcte est une frappe qui arrive à pénétrer au moment de l'impacte de quelques centimètres faisant vibrer le squelette de l’intérieur. Ce genre de coups cassants, créent une résonance sur l'adversaire qui nous permet d'enchaîner plus rapidement. Je rappel que le Pakmei est un style qui ne revient jamais aux hanches évitant ainsi une quelconque perte de temps.
Pour arriver à maintenir son centre, il ne suffit que de serrez sa posture, rentrer les genoux et abaisser son centre de gravité.

Adapter à l’environnement, l'endroit:

Tout comme l'exprime Sun Tzeu dans son fameux "Art de la guerre" (Sun Zi Bing Fa). Il convient lors d'un affrontement de prendre en compte le "relief" du terrain. C'est une précaution indispensable qui fera diminuer le pourcentage chance tout en augmentant le pourcentage réussite. La plupart des expérimentés de la rue y font attention que se soit de façon consciente ou non. Il va sans dire que vous n'utiliserez pas les mêmes armes ni la même distance de combat que vous soyez dans un ascenseur ou sur un parking face à trois personnes.

Je préconise d'expérience de privilégier la distance moyenne dans une altercation avec plusieurs adversaires, la distance courte dans un ascenseur ou lors d'une saisie; quand à la distance longue existante mais n'étant pas notre spécialité, elle s'adapte mieux au combat de type sportif selon moi. Gardez bien à l'esprit qu'à l'inverse d'autres méthodes, plus vous serez près/coller à votre assaillant et moins vous courrez de dangers (en ce qui nous concerne).

L'entraînement:

Lors de démonstrations, ou pire d’entraînements, de nombreuses écoles développent leurs techniques à une distance trop longue, trop éloigné de la distance approprié en réalité. Dans le cas de démonstrations, je peux aisément le comprendre, ceci souvent dû à plusieurs raisons:
  • Une certaine recherche d'esthétisme et afin d'avoir une technique plus propre, plus clair.
  • A un travail trop académique 
  • Ou très souvent encore; par manque de réalisme et d'expériences de la réalité de l'enseignant.
 L'entraînement en salle doit toujours se développer à distance réelle de combat, sinon, après les milliers de répétitions nécessaires à acquérir la spontanéité, nous serons à côté et concrètement mal préparé à recevoir une attaque réelle.

L'aisance d’enchaînement que nous pouvons percevoir dans certaines vidéos est souvent dû à une amabilité du partenaire qui n'attaque et ne développe pas sa frappe en profondeur s'arrêtant à 10 centimètres du visage de celui qui défend. Cela créer l'illusion d'une facilité et surtout induit dans l'erreur en travaillant des combinaisons qui ne passeraient pas dans la réalité.

Conclusion:

Bien entendu, l''art martial que vous devez choisir en terme de distance de combat doit convenir à vos dispositions naturels et s'adapter à vos sens et feeling du combat, mais encore une fois, quelque soit le système que vous choisissiez, vous devrez toujours vous entraîner dans l'optique de la confrontation véritable...

samedi 26 mai 2012

Nouveau Livre !

Bonjour,
 je suis heureux de vous annoncer la sortie de mon deuxième ouvrage, Réflexion sur l'Art du Poing.

Ce deuxième ouvrage est une compilation d'articles écrit au départ sur ce blog. 
Initialement répartis en 25 textes distincts, ils sont retravaillés, corrigés et rassemblés dans cet ouvrage selon une certaine logique de lecture. 

Les articles abordent différents thèmes tels que l'histoire et les us anciens, la pratique concrète du combat ou encore la philosophie. 
Les textes ont été placés dans un ordre logique de lecture. Ainsi, vous trouverez trois rubriques différentes: la tradition, la pratique et la philosophie.

Cet essai est la somme combinée de mon histoire de pratiquant, amoureux de vieilles traditions et chercheur d'authenticité à travers la réalité expérimentée de notre monde mouvant. 

L'idée de les compiler dans un ouvrage est de pouvoir les avoir sous la main, au propre, dans les transports en commun ou lors de vos déplacements.

Présentation dans le livre des éditions "Real Kung-fu":

Les éditions real kung-fu

En cette nouvelle ère de modernisme, de pratique de divertissements, de fausses traditions de création récente, il nous semblait plus que nécessaire de faire valoir de vraies traditions et rétablir ce que devrait être la réelle image du kung-fu ancien.

En effet, la popularisation des styles d’art martiaux modernes en vogue tel que le MMA (mixe martial art) a occulté les systèmes traditionnels. Le détournement sportif de l’antique art de guerre n’a eu pour effet que de faire disparaître le kung-fu ancestral de la scène martiale.

Les nouvelles pratiques modernes ‘’Shaolinesques’’ ont créé une vision déformée et une confusion toujours grandissante ces dernières décennies.  

Les idées préconçues, prétendument ésotériques ou cosmiques n’ont, elles aussi, pas aidé au développement sain de l’art martial, les films et lectures faciles appuyant elles aussi ces images erronées. 
De nos jours, les jeunes générations ne connaissent pas réellement ce dont il s’agit ; certaines choses avaient besoin d’être rétablies.

Pour ce faire, nous avons conçu les éditions Realkung-fu. Le but de cette édition est donc de lever un peu le voile sur les idées reçues et le mystère entourant l’art martial ancien.

Cet ouvrage peut être considéré comme un outil didactique de la pensée ancienne envers les arts martiaux chinois ou tout au moins être une aide en vue de reconnaître et dissocier une pratique sérieuse et respectueuse des origines d’une pratique déviante.

Cette entreprise devrait donc, je l’espère, ravir les amoureux d’authentiques traditions et combler les attentes des novices dans leur cheminement.
 Plusieurs ouvrages sont en préparation.

Dans la même collection :
o   Le mystérieux et impitoyable Fatsan Pakmei Kung-Fu
    Réflexion sur l’art du poing

J'attend vos messages et vos critiques, merci!

Acheter Réflexion sur l\'art du poing

mardi 15 mai 2012

Les différentes étapes de la pratique


Dans le long et difficile chemin que nous avons choisis que sont les arts martiaux, il existe des moments de doute, de recherche et de compréhension.  Il est concrètement dans la pratique, trois phases de développement personnel.

  • La première est la découverte  du système. Tout est nouveau, nous avons tout à apprendre et cette phase formera la base de notre pratique. Il convient de l’appréhender avec  patience et humilité. A ce moment précis nous devons pratiquer avec assiduité et ne pas se poser trop de questions, mettre un pas devant l’autre sans précipitation. La rigueur est de mise afin d’intégrer et de comprendre toutes les facettes de cette nouvelle discipline.

  •  La seconde est décrite comme une phase d’analyse et de questionnement. Maintenant il est temps de comprendre en profondeur  et de développer ses capacités personnelles. Ensuite, vient le besoin de confrontation ;  se confronter aux autres ; mais surtout à soit même. Ce moment ou l’on veut savoir si ce que l’on pratique assidûment fonctionne, ou plutôt, si l’on est capable de le faire fonctionner. Cette phase de teste est primordial et nécessaire. Certains vont au bout, et d'autre comprennent que les arts de combat ne sont pas leur voie. En ceci rien de grave, simplement savoir reconnaître ce pour quoi nous sommes fait. Attention, à contrario, il ne faut pas se penser près et capable avant de l’être !

Le vice caché de la seconde phase

De nombreux pratiquants avant d’avoir prit confiance en eux, préfèrent arrondir les angles et éviter les confrontations ; mais une fois l’expérience acquise, les renforçant, ils ne réagissent plus de la même manière. Il faut à ce moment ne pas se perdre et devenir débordant par un excès de confiance en soit. Dans cette seconde phase, nous n’acceptons pas ce que nous accepterions si nous  étions plus faibles. Voila le vice caché !
Toutes personnes ou situations, peuvent devenir un moyen de nous tester.Nous ne devons pas rechercher en toutes occasions la confrontation et ne pas considérer autrui automatiquement comme un adversaire potentiel à qui se mesurer. J’ai moi-même fais cette erreur et je peux vous affirmer qu’en suivant cette voie, nous nous déshumanisons sans bien même nous en rendre compte…

  •  La troisième est la connaissance de soit et la recherche de la sagesse. Il convient maintenant de tirer les leçons de nos expériences. Cette phase ne comporte plus de doute sur nos capacités, sur les limites de notre style, de l’art en général, nous devons donc nous concentrer bien entendu à améliorer notre pratique mais surtout nous concentrer sur notre recherche intérieur.

Attention !

Chacune de ces phases doit être suivie dans l’ordre, il ne faut pas sauter d’étapes ou vous deviendriez un pratiquant inaccompli.
 J’ai rencontré aux cours de mes années de pratique, bien trop de pratiquants se cachant derrière une pseudo sagesse afin de refuser l’affrontement. Deux raisons à cela : l’incompétence et la peur.

 La sagesse avant la phase teste n’existe pas. Elle ne peut s’acquérir que suite à la confrontation qui fera naître la confiance en soit; il ne saurait en être autrement. Tenter de faire croire à une quelconque sagesse avant même d’avoir vécu est une tromperie.
Ces personnes ne sont pas honnêtes avec elles mêmes. Ce mensonge de complaisance nuit à leur développement  personnel et à la construction de leur être philosophique. Je le répète, ce qui les retient dans la plupart des cas est simplement la peur, ou plutôt, une mauvaise gestion de celle-ci et de l’inconnu. La sérénité, ne viendra qu’à travers l’expérimentation de nos peurs. Un pratiquant d’un art martial achevé doit pouvoir se promener dans le monde sans peur. En chinois, nous appelons cela « descendre de la montage ». Ceci n’est possible qu’après la fin de notre apprentissage.

Conclusion

Ces trois étapes sont nécessaires à un développement sain de notre pratique et demandent des années d'études assidu à leurs développements.

Il est donc deux choix très différents qui s’offrent à nous. Etre honnête avec nous même et rechercher la connaissance  ou jouer un rôle aux yeux des autres et faire croire que l’on est quelqu’un d’autre. Je vous laisse faire le votre mais je vous rappel que le réel but de la pratique des arts martiaux est de nous aider à prendre confiance en nous…


vendredi 30 mars 2012

Interne/Externe... ou est la frontière...?

Je suis toujours très surpris à l'écoute de discussions entre pratiquants de styles différents sur la place de "l'interne" dans leur pratique...
De nombreuses personnes le considère comme une truc cosmique, une pratique à la limite du divin, voir même a des pouvoirs capables de transcender leur vie.

Redescendons un peu sur terre et tentons de définir ce qu'est "l'interne"

La pratique "interne" est une pratique, qui comme son nom l'indique, vient de l'intérieur, donc du souffle. Qui dit souffle dit respiration, sur ce point nous sommes tous d'accord. L'attention se met donc sur le contrôle du souffle mais aussi souvent sur son déplacement à l'intérieur du corps. Ce déplacement se fait à l'aide de notre esprit-imagination. Il existe plusieurs trajets que le Qi "le souffle" peut emprunter mais le plus connu reste la petite révolution céleste (Xio Zhou Tian) qui fait une boucle à l'intérieur du corps partant du Tan Tien, descendant dans le périnée, remontant dans le dos jusqu’à la base du crane par le canal Du Mai, puis au sommet de la tête pour finir par redescendre par le canal Ren Mai connecté par la langue au palais fermant ainsi la boucle .

L'interne doit il toujours être associé à une pratique lente?

L'image communément véhiculé par les styles internes "classiques" génère souvent une fausse idée, ou tout au moins, présente une vision incomplète de ce qu'est l'interne. Dans ma définition plutôt que de parler d'interne ou d'externe, je préfère employer les termes de styles "lents ou explosifs" car je le répète, du moment ou l'accent est mis sur un travail de respiration, nous sommes déjà dans l'interne. 
En exemple de style lent: le Taiji Quan, en style explosif: le Pakmei.

Interne martial, interne santé

Des formes de Qigong que nous pouvons rencontrer sont divisés en deux sortes distinctes. Les formes pour la santé, et les formes qui vont développer les capacités martiales du pratiquant.

La pratique du Qi Gong plus lent, plus classique est bien entendu bonne pour la santé. Il s'agit de répéter des mouvements en tentant de contrôler son souffle. Le Qi Gong doit et aidera à vieillir en bonne santé, comme toute pratique physique et sportive régulière...


L'interne est une pratique prioritairement développé par les styles du nord?

L’idée aussi souvent diffusée que l'interne est une pratique plus spécifique des styles du nord de la chine est elle aussi fausse. La majorité des systèmes du sud l'ont intégré dans leur cursus de formation. Quelquefois comme une partie séparé, dans des enchaînements spéciaux et d'autres fois, incorporé dans le système général, sans distinction.

L'interne pour acquérir l’efficacité

Prenons deux exemples de styles du sud explosifs:

Le Hung Gar est un style du sud trés réputé et tres connu du grand public. Sa forme la plus avancé est sans aucun doute le "Tit Sin Kuen", la forme du fil de fer. L'adepte de ce système doit pratiquer cet enchaînement à une vitesse assez lente, en contraction musculaire ou plutôt devrais-je dire en travail d'isomérie musculaire.Cette forme est aussi bénéfique pour la santé que pour son but  premier qui est le renforcement et le développement de la puissance.

Le Chow Gar tanglang lui, contient une forme nommé "Sam Bo Jin", la posture des trois flèches. Cette forme qui est elle aussi un travail en isomérie a pour but de développer la puissance. Ce style très puissant pratique aussi plusieurs Qi Gong durs afin de renforcer le corps par le contrôle du souffle de manière, je dois bien l'avouer, vraiment extrêmement convaincante...

Ces deux styles, considérés comme dur et basé sur l'efficacité comptent dans leur lignée des maîtres qui atteignirent des âges très avancés. Le dernier en date, pour rejoindre l'actualité est  Maître Lam Jo du Hung Gar; élève et fils adoptif de Lam Sai Wing, decédés hier à Hong Kong à l'âge de 102 ans.

Conclusion:


                                          Exemple d'explosion "interne" de mon maître  Sifu Lao

J 'ai eu l'occasion dans mon cheminement, de croiser les mains avec des maîtres issus de styles explosifs, tel que mon propre maître, Sifu Lao Wei Kei.et je peux avancer que pour mon expérience, les pratiquants de styles "explosifs" se sont  toujours avérés être les plus tangibles.

A l'inverse,  les nombreux maîtres des styles lents que j'ai pu croiser ne démontrent jamais de façon concrète ce qu'ils avancent,  peut être me diront certain, que la raison est, que l'on ne peut juger que de ce que l'on peut voir... ;)

mercredi 15 février 2012

Le soucis du détail

Nous allons traiter aujourd'hui un sujet plus important qu'il n'y paraît.
Les détails dans toutes disciplines sont, les petits trucs en plus qui font la différence entre une pratique quelconque et une expertise dans un domaine.

Ce petit truc en plus a en réalité une grande importance:

L'apprentissage des formes, kunes, katas, appelez cela comme vous voulez, doit obligatoirement se faire avec une recherche du mouvement, pas approximatif, pas non plus simplement beau, mais juste; car nous parlons d'art et par art, j'entends aussi "science" et donc, recherche du mouvement parfait.

La connaissance des diverses variations techniques des formes est elle aussi une exigence. Il est indispensable de rigoureusement comprendre chaque application technique, simple ou plus avancé d'une forme avant de passer à l'apprentissage d'une nouvelle. Idem pour la pratique des armes.
Creuser, analyser, comprendre et développer doivent être les mots d'ordre afin de ne rien perdre en chemin. 

Quelque soit votre pratique, quelque soit votre style, ces conseils peuvent vous aider:

Le soucis du détail passe par la compréhension de son corps. Aligner la structure osseuse, rechercher la bonne contraction musculaire, la trajectoire exacte d'un mouvement. Ce travail se fait dans la sensation. La faculté de ressentir en son sein la bonne contraction musculaire, tension ligamentaire ou le relâchement, n'est pas donné à tout le monde. Une bonne sensation est souvent indicatrice d'un geste et d'un placement juste.
Au départ, il convient de se concentrer sur notre mouvement sans rechercher force et vitesse. Puis par la suite, une fois le mouvement bien intégré, rechercher la force et la vitesse. Pas à pas, avancer vers la perfection, sans griller d'étapes, mais en avançant, toujours!
Un mouvement répété 1000 fois sans cette conscience du geste précis, de la bonne attitude corporelle et sans intention, sera inefficace et improductif. A contrario, le répéter seulement 10 fois en s'appliquant à chaque détails et la progression sera certaine.
La conscience du mouvement juste est la clé de la progression.

Concrètement?

Dans l'affrontement, vous me direz peut être que le détails n'a plus la même importance.Tout va très vite et nous n'avons pas le temps de chipoter. Vous avez raison et tort à la fois. 
Raison dans le sens ou la simple frappe d'un poing fermé sur un visage peut suffire à descendre un adversaire, mais aussi tort car un placement osseux et un mouvement correcte donnera plus de percussions, de puissance etc...
Une simple tension de poignet vers l'arrière peut donner une autre dimension à une technique: un meilleur verrouillage des coudes peut décupler la force par deux.
Le soucis du détails n'est donc pas uniquement une question de théorie, mais bien une réalité technique importante du combat.

S'il vous plaît, ne soyez pas médiocre, appliquez vous et recherchez à comprendre en profondeur ce que vous faîte, car il s'agit d'un art martial et que dans la nomination" art martial" il y a le terme art ...