LAO SIU LEUNG PAK MEI KUNE

LAO SIU LEUNG PAK MEI KUNE

lundi 31 janvier 2011

Être fort...

Qu'est ce qu'être fort?

Enfant, je ne comprenais pas bien... la vraie force des arts martiaux... Que cela pouvait il bien dire?

Je te frappe, tu as mal, j'ai gagné, je suis le plus fort! C'est aussi simple que 1+1 est égale à 2.

La pratique des arts martiaux rend fort, il faut s'évertuer à devenir le plus fort qu'on le peut, mais c'est sans oublier qu'il y aura quelque part toujours quelqu'un de plus fort que soit. Notre aptitude à combattre sera de toute manière un jour décroissante, l'âge aidant, et là, il faudra bien accepter la réalité...

Les arts martiaux rendent fort, on se muscle, on acquière de la technique, de la vitesse, mais est-ce tout?

Que nous enseignent réellement les arts martiaux? La philosophie est indissociable de ceux-ci mais existe t'il une relation entre cette philosophie et le fait de devenir plus "fort"...?

La vraie force des arts martiaux est en faîte une puissance de l'esprit.
Plus on pousse le corps, plus on oblige le mental à se durcir. S'entraîner sans relâche, repousser ses limites toujours plus loin dans la fatigue, dans la souffrance (positions, endurcissement) forge le mental.
Le mental est poussé par la souffrance du corps et par incidence le mentale poussera le corps à son tour agissants l'un sur l'autre réciproquement. On prendra grâce à cela une plus grande confiance en soit, confiance en soit indispensable dans l'affrontement.
Sans ce mental, rien n'est possible.

L'affrontement...

Lorsque je parle d'affrontement il faut comprendre de quoi je parle. Ce n'est plus d'affrontement physique dont il est question. Affronter la vie et ses problèmes est une plus grande difficulté encore. Ce lever le matin pour aller travailler, décider de sa vie sans peur des mauvais choix, affronter la maladie avec courage...

C'est en cela que l'art martial prépare en réalité, forger son mental et faire face aux difficultés; voici la vraie force. Ce forcer à faire ce que l'on aime pas, gérer au mieux ce qui peut l'être et assumer avec "force" ce qui ne peut pas l'être.

Philosophie

Ce mentale s'applique aussi à la culture de l'esprit.

 Le dépassement des limites physiques et mentales se retrouvent en tous sports. La spécificité de l'artiste martial est qu'il va aussi bien tenter de se dépasser intérieurement que physiquement et mentalement.

L'aspect spirituel de l'être est la spécialité de celui-ci.

Nous avons tous nos propres démons, ceux-ci se nomment peur, colère, jalousie, mensonge, fierté. 
Nous possédons cette face cachée au plus profond de nous même, un côté sombre. La pratique doit nous apprendre à l'identifier, l'analyser et la combattre.

Conclusion
La pratique de la boxe et faîte pour tempérer le caractère. La vraie force et le vrai savoir est de pouvoir modérer son tempérament, surmonter ses problèmes, s'assagir, et gérer les difficultés.

"Qui peut vaincre les autres est fort, qui peu se vaincre soit même est puissant..."
Lao Tseu, Tao Te King
Paragraphe XXXIII


vendredi 14 janvier 2011

La Réalité



Comme chacun sait, j'ai exercé les métiers de la sécurité durant de nombreuses années, pubs, boîtes concerts... 
Je vais tenter dans ces lignes de vous faire bénéficier de cette expérience ou plutôt des leçons que j'ai su tirer de la réalité.

Qu'est ce qui fait que l'on peut être sur et certain de gagner lors d'un affrontement? Clairement rien!

Lors d'une confrontation réelle, de nombreux paramètres entrent en jeux. On ne gagne pas uniquement parce que l'on est le plus fort.

Cela soulève plusieurs sujets:

°La technique:

La technique est une des premières choses à prendre en compte si vous n'êtes pas physique. Plus vite l'adversaire tombera plus vite vous serez hors de danger. Elle se décline en trois parties, la première purement technique, la seconde, la puissance d'impact et la troisième la vitesse. Elles sont toutes trois d'égales importances. Il faut frapper vite et fort (vitesse, puissance) sans que l'adversaire ne comprenne ce qu'il vient de se passer (la technique).

°La psychologie:

La psychologie dans le combat est un paramètre déterminant. La prise de décision, y aller ou pas, et lorsque cette décision est prise, aller au bout avec détermination. Pas de doute, juste de la détermination.
J'entends souvent, "si je lui fais ceci ou cela, je vais lui faire mal", "je me suis retenue pour ne pas lui faire trop mal" etc.
Frapper sans vouloir faire "trop" mal...??? Quel non sens!  Si vous ne voulez pas faire "trop" mal, ne frappez pas!
L'action même de frapper quelqu'un et faîte dans cette intention. Si vous frapper une personne sans vouloir lui faire de mal, vous aurez toutes les chances de perdre; or perdre dans un combat réel implique peut être d'y laisser sa vie.
  Il arrive d'avoir le choix, utiliser la violence ou pas. On peut dans certains cas s'enfuir ou décider de rester (cogner). Dans une situation ou vous devez utiliser la violence faite le pour détruire, c'est le seul moyen de "gagner" et de sauver sa vie.
Ici encore, la prise de décision est primordiale, le faire jusqu'au bout ou ne pas le faire du tout.

°L'émotivité: doute, peur, stress, colère, confiance en soit.

Le doute:
Le doute est la pire des choses que vous pouvez ressentir, du doute née la peur; la frustration du "j'aurai du le frapper quand j'en avais encore le choix!" En cas de duel, le doute vous fera hésiter et bien souvent perdre ou du moins prendre d'énormes risques.

La peur:
On est, ce que l'on est. Un peureux compulsif ne se changera jamais en tigre furieux!
On peut s'améliorer, combattre ses peurs voir les surmonter, mais totalement changer, cela n'existe pas on ne change pas notre nature profonde. Il ne faut pas avoir honte d'avoir peur, le "mâle plein de testostérone" qui ne connaît pas la peur n'existe pas. Pour surmonter ses peurs il faut faire preuve de courage, qualité première du combattant.

Le stress
Avec le stress, le cœur s'emballe, la vision se trouble, la respiration se coupe. Cela fait baisser vos aptitudes de moitié.
L'adrénaline doit être une amie. Il va s'agir à ce moment précis de l'utiliser, frapper au moment ou elle monte. Si l'on attend trop, elle se transforme en peur.

La colère:
Elle est une ennemie, elle inhibe toute peur mais peut nous stopper en se transformant en rage ou fureur. Dans ces cas là, l'on se met à faire n'importe quoi, frapper de façon désordonné et l'on perd toute efficacité.  
L'idéal est d'être concentrer, attentif, en tension, mais pas exciter.

La confiance en soit:
La confiance en soit née de l'expérience, elle est bonne mais elle a un vice caché. Être trop confiant nous fait prendre des risques. Trop sur de soit, on fait moins attention, on sous estime l'adversaire potentiel et BOUM c'est le drame!

°La chance et la ruse:

Le facteur chance est à prendre en compte. Il existe et grandit avec le nombre d'adversaire, on n’a pas des yeux dans le dos... Même si l'on ne peut pas contrôler totalement ce facteur, l'expérience et l'analyse de la situation reste le meilleur remède.

La ruse peut jouer un rôle décisif dans l'issu du combat. Pour survivre à une agression tout est bon, oubliez le sens moral.
Ex: jeter nos clés au visage de l'adversaire, frapper l'agresseur en regardant et s'adressant à son compère...

°Surprise et distance de sécurité:

Il est impératif de garder une distance de sécurité entre vous et l'adversaire afin de ne pas être pris par surprise (coups de têtes ou autres). Si l'adversaire viole votre espace, il meurt! Même si c'est pour refaire son lacet! On ne connaît jamais l'intention de l'adversaire, dans le doute (si on veut rester en vie) on attaque. 
 L'attaque est un geste de défense.

L'attitude à adopter:

Cette dernière est d'une grande importance.
Deux choix: s'imposer en gagnant ou jouer la victime.

S'imposer lors de l'altercation de manière claire et bonne pour dissuader les agresseurs les moins farouches. Cette manière de faire et là pour intimider l'autre, il doit ressentir exactement votre détermination. Le regard froid, le ton sec et l'attitude de corps prêt à l'offensive, lui fait tout de suite toucher du doigt que vous êtes présent et ce, jusqu'au bout; vous ne vous laisserez pas faire.

Jouer la victime et un autre remède... Cette façon de faire est faîtes pour engendrer l'effet opposé, elle crée la surprise lors de l'assaut. . On donne confiance à l'agresseur, il se sent en confiance, fais moins attention et nous sous estime. Au moment opportun frappez.

Est ce nous ou le style?

Cette question revient sans cesse. Nous gagnons par nous même ou bien est ce le style qui nous fait gagner?
Certainement les deux. Un combattant est un combattant, la psychologie est primordiale, mais le style que l'on choisit nous est également d'une grande aide (il faut lui faire confiance pour bien l'utiliser). 
Choisir son style par choix personnel, mais surtout en prenant nos qualités/physique en compte est important. En clair j'aime et j'arrive à développer. Est ce que ce style est mieux pour moi qu'un autre? C'est LA question qu'il faut se poser.

Dans le combat, vous ne ferez pas 100% de pak mei, 70% tout au plus.

 Le système vous apprend à "bouger" d'une certaine manière, il ne s'agit pas de répéter des techniques apprises par cœur lors de l'entraînement et les restituer tels quelles lors de l'affrontement; cela est impossible.
 On développe la biomécanique de corps qu'il exige, puis on s'en sert dans n'importe quel situation, debout, assis, quelque soit le lieu et la position au départ de l'action.
L'art doit rester un outil pas une finalité, on l'utilise comme on veut (peut) mais ne pas rester enfermer dedans. Il est un outil de développement de réflexe, de force, de stratégie mais certainement pas une finalité technique. Il va développer en nous des réflexes mais la technique doit s'adapter à l'adversaire, à son gabarit, nombre, ainsi qu'au milieu (lieu), la place...

Un peu de maths...

L'affrontement en quelques pourcentages:
 40% technique, 10% chance, 40% détermination (vitesse, puissance), 10% ruse.
Toutes les situations sont différentes, cela peut donc être très variable, mais dans la majorité des cas d'un contre un, c'est ce barème qui s'applique.

Gagner à tout prix: Le problème des lois et de la survie:

Il ne faut surtout pas perdre un combat de rue, perdre peut être fatal, il s'agit de survie. Pour cela, il faut mettre toutes les chances de notre côté et utiliser toutes les techniques nécessaires, l'adversaire doit prendre la foudre et ne jamais s'en relever...

La loi elle, ne l'entend pas de cette oreille. Comme je l'ai dis dans un précédent article, nous ne vivons plus au moyens âge. Le problème de l'art martial est qu'il détruit. Mais le second problème est que si vous ne l'utilisait pas contre des adversaires plus forts ou plus grands que vous, vous perdrez (mourrez).

 N'est ce pas paradoxal que la meilleure chose à faire doit être aussi celle qu'il faut éviter jusqu'au dernier moment!?

Conclusion:

De nombreux paramètres entrent en compte lors d'un combat, affrontement, agression... Certains sont calculables, la technique, le timing, le coup d'œil: l'entraînement.
D'autre incalculables, facteur chance...
Un combat peut être gagné ou perdue sur un seul coup, de nombreux champions en on fait l'expérience. Être fort, fière et brave est bien, mais ne sous estimé jamais personnes et jamais une situation, c'est cela qui fait que l'on reste en vie longtemps...

Vous pourrez penser que j'exagère, que ce n'est pas la guerre et que l'ont est pas toujours en danger de mort et vous aurez raison. Mais les journaux sont pleins de fait divers et j'ai appris à mes dépends que cela n'arrive pas toujours qu'aux autres. 

" Quiconque sait quand combattre et quand renoncer au combat s'assure de la victoire"

Sun Tzu
L'art de la guerre: Chapitre III Paragraphe 27.  

vendredi 7 janvier 2011

L'illusion de la pratique

Ce sujet m'a été soufflé par une vieille dame que j'ai vue dans une émission de télévision...

Pour rentrer dans le sujet:

Un "prof" de banlieue un peu difficile, n'a rien trouvé de mieux que d'enseigner du jujitsu à des personnes âgées. Parmi elles, une dame de 75 ans qui se sentait en danger lorsqu'elle faisait les courses dans son quartier. Au programme, clefs, frappes au pao et roulades...

Je pense que vous n'aurez pas de mal à imaginer une pauvre vieille femme de 75 ans, qui n'a jamais fait d'arts martiaux de sa vie, frapper au pao et tenter de faire des clefs à pleine vitesse et en force sur de jeunes gens énervés... Quoi qu'il en soit, elle y croit...

Enseigner à des personnes âgés ou des personnes faibles en leurs faisant croire que c'est possible, qu'ils pourront est bête, irresponsable et dangereux!
 Pourquoi nous entraînons nous autant si cela est si facile?

Ce qui m'emmène à se sujet: l'illusion de la pratique

Mal préparer

L'art martial doit être en mesure de vous préparer à l'affrontement, mais pour ce faire, il faut travailler sérieusement.
La plupart des gens veulent connaître des dizaines de techniques, des dizaines de formes.
En réalité, si je parle uniquement d'efficacité, cela n'est pas important.
L'important et de maîtriser la forme de corps, la puissance d'impact et le timing. Avoir de nombreuses techniques ou formes sans avoir le fond et une coquille vide!

Pour se préparer à la réalité, il faut s'entraîner dans les conditions de la réalité. Trouver des exercices qui font monter le stress, travailler sur des attaques totalement libres, contres plusieurs adversaires etc...

Nombreux sont ceux, qui s'entraînent de façon sportive, en "échangeant" des coups; apprennent avec désillusion la réalité de "la bagarre" lorsque ceux ci, champions d'Europe de karaté, sont mis à terre en boîte de nuit par de simples poivrots énervés!

Penser être en mesure sans l'être est la pire chose qu'il puisse vous arriver lors de l'affrontement.

Croire que vous pouvez alors que vous ne le pouvez pas... et c'est le drame! 
Vous reperdrez toute la confiance obtenue mais surtout vous ne croirez plus en l'art martial...
Une grosse défaite peut briser les plus faibles.
Les jeunes pratiquants (ou la vieille dame) pensent que dès lors qu'ils s'inscrivent dans une école après quelques menues leçons, peuvent se défendre.
 Penser que l'on peut sans pouvoir réellement, voila l'illusion.

Ne confondez pas courage et inconscience

Les arts martiaux sont aussi là pour donner du courage, confiance en soit, mais ne tombez pas dans l'illusion, cette fameuse illusion de la pratique.
Le meilleur des professeurs lui même doute de temps à autre, le meilleur des combattants connaît la crainte.
Alors ne tombez pas dans le mirage, soyez conscient de vos capacités.

Le courage et une très grande et noble vertu, mais entre courage et inconscience le fossé n'est jamais très large.

"Tout but envisagé indépendamment des moyens mis en œuvre pour l'atteindre est une illusion..."
Bruce Lee


mercredi 5 janvier 2011

L'engagement dans la Voie.

Cet article ne me vaudra sûrement pas que des amis et certainement nombreux sont ceux qui parleront d'extrémisme...

La Voie des arts martiaux est une Voie Royale, pas de concession ou de demi mesure.

La pratique des arts martiaux est une voie difficile, pas accessible à tous, tant du point de vue physique que mentale et psychologique. Le doute, la remise en question, font partie du chemin…

L'engagement dans l'art martial, s'il veut être accomplis doit être entiers et profond. La grande majorité des gens s'entraînent pour le plaisir, pour la défense personnelle ou pour tout autres raisons, plus ou moins bonnes.

En premier, il faut savoir ce que l'on veut, où l'on veut aller et à quel niveau on veut arriver.

L'art martial est un apprentissage constant et non limité dans la durée. Si c'est le haut niveau que l'on vise, il faut comprendre que l'engagement va être intense, va demander volonté, dons de soit, souffrance et sacrifices!

Consacrer sa vie à l'art martial:

Dans un des textes du Fat San Pak Mei il est dit:

L'entraînement doit être constant, que l'on soit debout, marchant, assis ou que l'on bouge...
Ce n'est qu’en pratiquant avec le cœur que nos gestes deviendront instantanés et naturels...

Autrement dit…  Manger ? Pas manger!     Dormir? Pas dormir!    Amour ? Pas amour!  C’est un peu dur, je grossis un peu le trait, mais il s'agit bien de cela!

La maîtrise implique un engagement de tout les instants, on se lève kung-fu, on mange kung-fu, on dort kung-fu. Le nombre de domaine à maîtriser et si vaste qu'une journée et presque trop courte.
  • Musculation spécifique
  • Endurcissement
  • Travail des formes: les connaître c'est bien, les maîtriser, c'est mieux…
  • Combat: timing, vitesse, coup d'œil
  • Techniques: réflexion et physique
  • Stratégie
  • Travail des bases
  • Formation de corps et endurcissements
  • Nourrir son esprit: connaissance de la culture, philosophie.
Les raisons de s'arrêter sont nombreuses mais insignifiantes, les raisons de continuer sont moindres mais plus profondes.
Les raisons de s'arrêter: la femme n'est pas contente, on se blesse légèrement, la fatigue...
Les raisons de continuer: se dépasser, grandir, acquérir la connaissance...

Les blessures:

Les blessures sont insignifiantes (les petites) et elles ne constituent pas une bonne raison en mon sens.

Les techniques "d'entraînement" sont nombreuses. Même blesser, on peut continuer de s'entraîner (ex: entraînement d'endurcissements des membres postérieurs si les inférieurs sont blessés, travail au mannequin de bois...), on se met dans un coin de la salle et on trouve un sujet à traiter. Quand bien même nous ne le pourrions pas, reste la connaissance et l'entraînement intellectuel...

Pour l'élève, décider de s'entraîner deux ou trois fois par semaine et quoi qu'il se passe le faire!

"Celui qui se destine à être un maître fait abstraction de tout cela.
Celui qui se destine à être un maître doit posséder caractère et volonté: Quoi qu'il arrive, il avance!"

A la lecture de ces lignes, certains seront choqués, d’autres se demanderont peut être pourquoi se faire endurer tant de souffrances… C’est selon moi le prix de la réussite.

Certes, cet article est un peu dur et vous penserez sans doute qu’il ne laisse pas une grande place au juste milieu mais en mon sens, on y est encore. L’extrême est ce qui est fait par force, le moment ou l’on ne trouve plus de plaisir, tout est une question de proportion et tout est relatif…

Je terminerai sur cette maxime:    Un voyage de mille lis commence par un pas, aussi, ne craint pas d'avancer lentement, craint seulement de devoir t'arrêter...